Games Day 2006, partie II: tables, previews et caetera
Le Games Day, ce n’est pas seulement des figurines de concours, c’est aussi des figurines tout court… Et plein d’autres trucs aussi. Dans cette seconde partie du compte-rendu, nous parlerons donc pêle-mêle des tables de jeu, des dioramas, des guest stars et des previews… Tout un programme. Andiamo !
Les nouveautés, donc. Il y en avait plutôt pas mal, présentées par des hôtes de choix : Le loremaster Gavin Thorpe himself, et le sculpteur Aly Morrison, ainsi que Dan Abnett. A la veille de la sortie de warhammer V7, vous avouerez qu’on fait difficilement mieux. Malheureusement, Gav était trop occupé à signer des autographes pour pouvoir répondre aux questions de tout le monde, et j’ai donc dû me contenter moi aussi d’un simple paraphe sur un poster, brave fanboy de merdre que je suis. En revanche, j’ai pu admirer comme tout un chacun les magnifiques sorties à venir. Je ne m’étendrai pas sur les nouveautés Forgeworld, auxquelles je ne connais pas grand-chose, mais il y avait de bien belles choses ; niveau battle, les choses étaient au moins aussi intéressantes, avec le contenu intégral de la nouvelle boîte de jeu, ses nabots et ses gobs. Mon impression générale concernant les gobs (puisque les nains sont les mêmes que ceux qui viennent de sortir, c’est-à-dire de très belles figurines) est qu’ils sont à la fois plus fins mais ont un look cartoon assez prononcé, peut-être lié à la peinture du studio ‘eavy metal. Très jolies réalisations en tous cas, les chevaucheurs d’araignées, qui font leur grand retour, sont particulièrement réussis. Le troll aussi est fort joli, même si je dois avouer que je préfère le look des actuels (qui datent un peu, il est vrai). Dernière nouveauté, mais pas la moindre : un coffret collector comprenant cinq figurines représentant des personnages de romans de la Black Library, dont Gotrek et Felix… C’est figurines sont tout simplement magnifiques, comme vous pouvez le voir sur la photo, et ramènent les actuels Gotrek et Felix au rang de daubes statiques, alors que j’adore ces figs ! Seul hic : ce sont des figurines de collection, et si j’ai bien compris, leur échelle n’est pas exactement la même que celle des miniatures classiques pour le jeu…
En revanche, je ne me suis pas aventuré à jouer, rebuté d’entrée par les hurlements de joueurs lançant des seaux de dés pour savoir kikavélaplugross. Petite parenthèse : pour moi, warhammer battle est un hobby à part entière ; on peut y apprécier plus particulièrement les figurines et la peinture, le jeu ou tout ça à la fois. Mais lorsqu’on organise un bataille, même grosse, même avec plein de participants, c’est pour jouer en suivant certaines règles (vous savez le gros bouquin rouge là, celui avec écrit « warhammer » en gros dessus…). Aussi, lorsque j’ai vu un joueur
J’hésite à parler des quizz, car on risque de m’accuser d’être un gros vilain qui critique tout (ce qui est faux, puisque j’ai trouvé que l’événement était dans l’ensemble une réussite, mais c’est vrai que finir avec les braillements de la salle du bas est un peu risqué si l’on veut avoir un dernier mot positif…), mais je crois que je vais m’y risquer quand même, car ça m’a vraiment frappé. Alors le quizz, kézaco ? A la base, le principe est simple, interactif, rigolo et donne envie d’essayer. Je dis bien « à la base ». En réalité, voilà comment ça se passe : on annonce au micro « dans quelques minutes, un quizz, plein de blisters à gagner, viendez nombreux, on va se fendre la gueule ». Alors là, moi, naïvement, je me dis « cool, essayons » et me joins à la masse qui s’agglutine devant le podioume, où le GA (gentil animateur) est déjà prêt à asséner ses questions. Il se lance, et là… dommage, les enceintes ne marchent pas. Du coup, on entend quasiment rien à ce qu’il dit ; pas évident quand on est pas collés contre les grilles devant lui. Lorsque les gens ont enfin compris la question, un hurlement continu, un brouhaha innommable sort de la foule ; on se croirait à un concert de Patrick Bruel à la grande époque, les cris stridents remplacés par des braillements gutturaux ; et dans l’amas de bonnes réponses hurlées à tue-tête, l’animateur choisit un type au hasard, arguant du fait qu’il a répondu en premier, ce qui est absolument impossible à définir, et lui donne le blister. Comme disait un rédacteur de backstab il y a quelques années en sortant du GD, « j’dois être trop vieux pour ces conneries ». Ce qui ne m’a pas empêché de passer une très agréable journée, de (re)voir plein de gens que je connais et de vouloir y retourner l’an prochain. Comme quoi, on râle, on râle, mais on est tous accros. Promis, en 2007 je m’achète des mains et je gagne un golden demon. S’ils créent une catégorie « moins de 7 ans », ça devrait être jouable…
prendre une unité d’infanterie pour tenter méticuleusement de faire un demi tour et une roue avant qu’un membre du staff ne la lui arrache des mains en la bougeant de 15 pas dans une direction aléatoire en disant « on s’en fout ça », je me suis dit que j’avais bien fait de ne pas participer. Un peu plus loin, on jouait un peu plus « sérieux », en un contre un, avec 400pts de battle ou de 40K. L’idée est sympa, même si j’avoue ne pas tellement voir l’intérêt de venir au Games Day pour jouer contre de nouveaux adversaires, chose que l’on peut faire toute l’année pour zéro brouzouf… Mais les gens avaient l’air de bien s’amuser ; seule chose qui m’ait un peu choqué : j’ai vu des armées non soclées, voire pas vraiment peinte (beaucoup de sous couche…), ce que j’ai trouvé étonnant vu la rigidité (légitime) de GW quant à l’obligation de peinturlurer ses gurines pour jouer –par exemple- dans un magasin.