Compte rendu du tournoi des Ulis (mars 2006)

Publié le par Dorktaku

Trois semaines après, je vous livre enfin le compte rendu tu tournoi de La Paillotte, aux Ulis (Essonne) ; un événement fort sympathique, qui m’a donné l’occasion de jouer trois batailles détendues et de rôder un peu ma liste de lézards version optimisée. J’avais déjà présenté ma liste ici, mais comme je sais que les gens sont flemmards, je la redonne tout de même…

 

- Just do Itxl, kurak ; arme lourde, armure légère, bouclier, marque de sotek, amulette du guerrier jaguar. 133pts

- Hokux Pokutzl ; 1 prêtre skink ; 2 PAM. 115pts

-10 skinks ; sarbacanes 60pts

-10skinks ; sarbacanes ; éclaireurs 70pts

-16 saurus ; champion, porte-étendard 216pts

-3 nuées de la jungle 180pts

-4 kroxigors 232pts

-5 saurus sur sang froid ; champion, porte-étendard, totem béni d’huanchi 255pts

-3 terradons 105pts

-2 salamandres 130pts

Total : 1496pts

Du costaud donc… Après une très courte nuit de sommeil précédée d’une session de peinture frénétique pour terminer vite fait le soclage de quelques figurines, je pars à l’aventure en RER et en bus, avant de finalement trouver la LCR de vaucouleur (rien à voir avec Olivier Besancenot), où se déroule le tournoi. Il s’avère que nous sommes une vingtaine de joueurs, prêts à en découdre, dispatchés dans plusieurs poules catégorielles de trois joueurs ; et comme je m’y attendais un peu, je me retrouve en poule 1, avec les vils bourrins, hihi… Au programme, du chaos, du brets (gloups) et du sylvain. Et c’est parti pour la meule…

 

Bataille 1, face à un joueur très sympa dont j’ai oublié le prénom, et son chaos zoubizou. Bon, zoubizou peut-être pas, mais force est de constater qu’il n’avait rien à faire en poule 1 tant sa liste était à des années lumières des nôtres… En gros, d’après ce que je me souviens, il avait deux exaltés sur char, un mago à chawal, deux unités de chevaliers mais pas d’élus, des chiens et des chiens de khorne, des hurleurs, et sûrement encore un ou deux trucs… Bon, la partie s’engage très mal sur mon flanc droit puisque, mal réveillé, j’évalue très mal une charge de mes sang froids sur les chiens de khorne, ce qui les laisse à la merci d’une charge combinée desdits chiens avec les hurleurs. Heureusement, ces petits démons ne font pas le poids face à ma cavalerie lourde, et les chiens pouffent magiquement, suivis un tour plus tard par les hurleurs.
Rapidement, mon adversaire fait une énorme boulette, faisant, pour je ne sais quelle raison, charger ses chiens sur mes kroxigors ; j’ai compris ensuite qu’il ne pensait pas qu’on avait droit à une irrésistible lorsqu’on se faisait charger… Du coup, je poutre sans peine et ça m’offre une autoroute vers ses cavaliers et l’un de ses chars alignés, que j’explose dans la foulée. Du coup, c’est un peu chaud pour les chaoteux, qui prennent très cher… je finis par encercler le sorcier monté et je le finis je ne sais plus trop comment, pendant que mes saurus sur sang froid jouent à cache cache avec le deuxième exalté sur char, avant de prendre l’initiative grâce au totem béni d’huanchi, qui m’assure un tablerasage en trois tours. Encore une fois merci à mon adversaire, qui est resté très agréable et courtois tout au long de la journée alors que son armée était clairement en dessous de celles de la poule, ce qui lui a valu de bonnes bâches… La revanche quand il veut, avec des listes plus équitables ;-)
Victoire

Au tour 3, les chaotiques sont tous morts et mes skinks installent le pique nique


Bataille 2, contre Mouth et ses bretonniens.
Après ma première partie rapide, j’ai largement eu le temps de me refroidir avant que la seconde ne débute, la pause déjeuner se prolongeant au-delà des délais prévus et les joueurs étant peu apparemment peu habitués aux avantages des tournois en poules. Pas grave, cette pause à rallonge m’aura donné l’occasion de discuter avec plusieurs personnes et de recevoir des compliments sur la peinture de mon armée, pourtant loin d’être achevée ! Lors de cette deuxième partie, j’allais donc devoir affronter ma nemesis personnelle : les bretonniens. Je déteste affronter ces boîtes de conserve assemblés au sein de gros autobus à mvt 8. Et cette fois en plus, mon sympathique adversaire Mouth n’avais pas fait dans la dentelle, avec au moins 4 fers de lance si je me souviens bien (désolé pour les approximations, mais le tournoi est loin maintenant… C’est ça d’être une grosse feignasse et d’attendre trois semaines avant de pondre un débrief !), dont pas mal de chevaliers du royaume, quelques quêteux et graleux, les inévitables pégases et le minimum syndical de personnages (une sorcière et une grande bannière). Gloups.

L'étau bretonnien se resserre et je commence à prendre peur...


Je suis assez satisfait de la manière dont j’ai géré les flancs ; d’abord, mon adversaire fait la connaissance de la pan t’es mort, cette fameuse bannière des hommes lézards qui fait le café et déboîte sans broncher une unité de chevaliers du royaume sur mon flanc droit, avant de revenir menacer les arrières des bretonniens (qui avancent à fond les ballons) ; de l’autre côté, mes salamandres profitent de la combinaison d’une forêt et d’une colline pour jouer à cache cache avec les chevaliers qui leur font face, finissant par en tuer assez pour qu’ils paniquent hors de la table… Au centre, les choses se passent beaucoup moins bien pour ma pomme, et rapidement je me sens, comment dirais-je… oppressé, encerclé, enfin dans ma merde jusqu’au cou quoi. Pourtant, suite à une erreur de placement de mon adversaire, mes nuées parviennent à engluer les pégases, que je craignais par-dessus tout ! Mes braves petits lézards empoisonnés les retiendront jusqu’à la fin de la bataille.

Trop de chevaliers tue le chevalier... Euh non, pas vraiment en fait.


Mais voilà qu’un fer de 6 royaume charge mes skinks, qui fuient, et redirige dans mes kroxigors ; je pars confiant, mais j’ai tort puisque mes brutes épaisses anticavalerie se font plier et fuient lamentablement ! Avec le recul, je n’aurais certainement pas dû être si confiant puisqu’un fer de lance de 6 plie effectivement 4 krox dans les statistiques, exception notable puisqu’en générale, les kroxigors sont conçus spécifiquement pour s’occuper de la cavalerie lourde. Décidément, ces bretonniens ont le beurre, l’argent du beurre et le cul de mes pauvres lézards :’(

De son côté, mon speedy kurak se lance en solo dans une charge des chevaliers du graal, et là je suis vraiment serein… normalement. Les graaleux sont 4, sans bannière, et je peux les défier les uns après les autres. Même s’il refuse, il a au maximum 4 attaques qui toucheront et blesseront
Egalité
sur 4+ mon gégé, sans compter sa sauvegarde… Oui mais voilà, la théorie c’est bien joli, mais la pratique fait souvent mentir les chiffres. Malgré ses 5A F7, mon kurak (qui a lancé un défi accepté) ne fait aucune blessure en charge, perd de 1 et tient. Au tour suivant, son adversaire de défi (2 attaques seulement donc) touche deux fois, blesse deux fois, et devinez quoi ? ben oui, je rate mes deux sauvegardes. Pouf, plus de général, dommage. Pendant ce temps, mes saurus se font doucement ramoner face à des chevaliers du royaume menés par un porteur de la grande bannière avec plusieurs vertus. Mais c’est sans compter sur mes sang froids, qui reviennent dans la bataille, chargent et mettent en déroutent les quêteux, avant de s’offrir au dernier tour une charge sur les chevaliers pégases, me rapportant finalement assez de points de victoire pour obtenir un nul (en ma défaveur de 30pts si je me rappelle bien). Ouf ! Très bonne bataille, disputée jusqu’au bout, et j’interromps ma série noire de défaites contre les brets ; que du bon, donc :-)

Bataille 3, contre Guillaume et ses Elfes sylvains (pas de photos de l’armée malheureusement, batterie morte avant la fin du tournoi). Guillaume était probablement le joueur dont la liste était la plus adaptée à notre poule : sur un tournoi no limit, il a pris le risque de venir avec une liste forte MAIS sans aucune magie ni défense magique, soit 2 dés de dissipation seulement… Seulement, dans notre poule, chaque joueur jouait seulement un scroll caddy, un investissement gâché à chaque partie donc, personne ne jouant la magie… La liste de Guillaume était assez intéressante et j’ai particulièrement aimé le duo de changeformes, une combinaison puissante mais qui reste extrêmement fragile… surtout face à la magie de la vie ou des cieux, un éclair fourchu est si vite arrivé ^^. Pour le reste, il avait, si mes souvenirs sont bons, un général kurnous, une unité de chevaliers sauvages, une unité d’archers, deux ou trois de dryades, des guerriers faucon, un homme arbre et… pas grand-chose d’autre, c’est cher les elfes sylvains. Dès le premier tour, je me prends une combo à laquelle je ne m’attendais pas (étant encore peu au fait des objets magiques ES) : son général rejoint l’homme arbre dans une forêt et utilise un objet magique pour se téléporter dans une autre forêt… Dans ma zone de déploiement, ce qui lui permet dans le foulée de sniper mon prêtre skink avec ses racines et de s’installer comme une menace durable au sein de mes lignes. Pour le reste, j’avoue que mes souvenirs de bataille sont un peu confus ; je me rappelle de mes kroxigors avançant sous le feu nourri des archers vers les tireurs adverses, de mes terradons se faisant dézinguer par une grêle de mort, de mon kurak se faisant une unité (dryades ?) et menaçant les changeformes, et d’une bataille serrée jusqu’à un point crucial, où va se jouer le dénouement : les kurnous ont réussi à passer sur mon flanc, mais mes sang froids se retournent vers eux et avancent tranquillement au maximum de leur mouvement, ce qui les amène à 2 pas de la cavalerie adverse. Arrive la phase de magie et le déclenchement du totem d’huanchi, et ce qui devait arriver arriva : le 1 fatidique, qui non seulement m’empêche de charger, mais permet une charge combinée des kurnous et des deux changeformes sur ma pauvre unité réduite en charpie. Du coup, la partie serrée se transforme en victoire assez large des elfes sylvains.
Défaite.

Au final, avec une victoire, un nul et une défaite, j’obtiens la douzième place sur vingt participants, ce qui est loin d’être fameux mais on s’en fout un peu ; encore une fois, j’ai fait trois bonnes batailles qui m’en ont appris un peu plus sur les forces et faiblesses de mon armée (et de celles de l’adversaire), et en prime, j’ai fini deuxième en peinture, avec une armée non terminée ! Ca me motive bien pour continuer à la peindre, d’ailleurs j’y retourne de ce pas.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article